Ce travail autour de la diaspora et de ses implications autour du monde a été extrêmement intéressant, aussi bien d’un point de vue scolaire d’approfondissement de connaissances, que sur le plan humain. Pour cela, je tiens à remercier tous mes collaborateurs, qui ont su prendre ce projet à cœur et le mener à bien. Le fait d’amener neuf personnes aux histoires, profils, et méthodes de travail différentes, à œuvrer ensemble sur un projet commun fut un défi pas toujours évident à relever mais dont nous avons tous, à mon sens, pu bénéficier. Après plusieurs mois de travail et de recherches, l’heure est maintenant au bilan.
Avant d’entamer ce blogue, je connaissais le terme de diaspora, mais sans jamais avoir pris le temps de me pencher sur tout ce que cette terminologie implique, aussi bien en termes sociaux qu’économiques, et à l’échelle internationale. Le phénomène est mondial, et touche toutes les populations, aussi bien riches que pauvres, prospères ou en difficulté.
J’ignorais par exemple que le terme de diaspora ne s’applique pas qu’aux ethnies, mais que le terme peut s’appliquer par exemple également à la communauté LGBT.
Je n’avais pas non plus pensé à mon émigration en ces termes : en tant que Française installée au Québec depuis peu, j’ai pu expérimenter par moi-même la difficulté à s’intégrer dans un pays où les mœurs, les coutumes et les relations sociales sont différentes. Naturellement et plus ou moins consciemment, j’ai d’abord commencé à fréquenter des Français. En effet, si la langue n’est pas une barrière entre la France et le Québec, il n’en demeure pas moins qu’un océan nous sépare, au sens propre comme au sens figuré.
C’est ainsi que j’ai pu tirer de mon expérience personnelle en plus de mes recherches, certaines notions ayant trait à la culture, à la recherche de repères et à l’identité culturelle dans le phénomène de diaspora. Mon premier billet, sur les différentes réponses psychologiques en lien avec les situations personnelles des individus en situation de diaspora, m’a permis de mieux saisir les impacts ethnologiques de tels bouleversements. La rédaction de ce dernier m’a également fait comprendre qu’un certain équilibre était à trouver pour les migrants, pour qu’ils ne deviennent pas étrangers à eux-mêmes et à leurs proches. L’aspect psychologique de la migration est à mon avis primordial à saisir lorsque l’on veut étudier, par exemple, les besoins ou l’implication des personnes à une cause.
Comme nous avons pu l’étudier en cours, l’assouvissement des besoins primaires tels que décrits dans la Pyramide de Maslow est crucial pour qu’un être se développe sainement. Or, le besoin d’appartenance est l’un des piliers de cette pyramide (après la survie et la sécurité).
Mon second billet, lui, était davantage axé sur les bénéfices économiques et politiques d’une diaspora dans son pays d’accueil. Comme signalé précédemment, les migrants sont en permanence à la recherche de repères et cherchent par tous les moyens à retrouver des éléments culturels qui leur sont familiers. Le cas des Musulmans de France fut un intéressant sujet d’étude dans le sens où nous sommes dans ce cas-là en présence d’une diaspora à fort poids démographique et aux revendications culturelles marquées, qui divisent la population, entre polémiques politiques et opportunités économiques. Toutefois, les recherches prouvent que le marketing des grandes enseignes ne parvient pas – du moins pour l’instant – à leur donner l’avantage face aux commerçants de quartier. La demande est forte ; les opportunités, nombreuses, mais le chemin est épineux et les sensibilités, échaudées. Malgré une longue histoire commune, force est de constater que la France et l’Afrique du Nord peinent à trouver un terrain d’entente en termes d’accueil de migrants.
La lecture des autres articles de ce blogue et de leurs commentaires fut également fort enrichissante, en ce qu’elle a soulevé de nombreux points que je ne soupçonnais pas. L’implication des diasporas dans la recherche de la paix, ou au contraire, dans l’alimentation de la haine, furent par exemple des points qui, initialement, m’échappaient. Si j’avais une vague idée de certaines retombées sociales, le fait de voir mes collègues se pencher sur les conséquences économiques m’a poussée à me questionner davantage sur le phénomène de migration dans son ensemble. En tout temps, il me semble que les articles proposés témoignaient de recherches solides et se surpassaient en termes de diversité de sujets et d’intérêts.
Je terminerai donc comme je l’ai commencé, par des remerciements à tous les auteurs de ce blogue, ainsi qu’à tous nos lecteurs et commentateurs. La coordination, l’implication de chacun, le choix avisé d’outils adaptés, ont fait de cette expérience un succès indéniable. Je tiens également à remercier notre professeur qui nous a poussés à donner le meilleur de nous-même dans ce travail.
Ambre SIBUET-MASSON
Avant d’entamer ce blogue, je connaissais le terme de diaspora, mais sans jamais avoir pris le temps de me pencher sur tout ce que cette terminologie implique, aussi bien en termes sociaux qu’économiques, et à l’échelle internationale. Le phénomène est mondial, et touche toutes les populations, aussi bien riches que pauvres, prospères ou en difficulté.
J’ignorais par exemple que le terme de diaspora ne s’applique pas qu’aux ethnies, mais que le terme peut s’appliquer par exemple également à la communauté LGBT.
Je n’avais pas non plus pensé à mon émigration en ces termes : en tant que Française installée au Québec depuis peu, j’ai pu expérimenter par moi-même la difficulté à s’intégrer dans un pays où les mœurs, les coutumes et les relations sociales sont différentes. Naturellement et plus ou moins consciemment, j’ai d’abord commencé à fréquenter des Français. En effet, si la langue n’est pas une barrière entre la France et le Québec, il n’en demeure pas moins qu’un océan nous sépare, au sens propre comme au sens figuré.
C’est ainsi que j’ai pu tirer de mon expérience personnelle en plus de mes recherches, certaines notions ayant trait à la culture, à la recherche de repères et à l’identité culturelle dans le phénomène de diaspora. Mon premier billet, sur les différentes réponses psychologiques en lien avec les situations personnelles des individus en situation de diaspora, m’a permis de mieux saisir les impacts ethnologiques de tels bouleversements. La rédaction de ce dernier m’a également fait comprendre qu’un certain équilibre était à trouver pour les migrants, pour qu’ils ne deviennent pas étrangers à eux-mêmes et à leurs proches. L’aspect psychologique de la migration est à mon avis primordial à saisir lorsque l’on veut étudier, par exemple, les besoins ou l’implication des personnes à une cause.
Comme nous avons pu l’étudier en cours, l’assouvissement des besoins primaires tels que décrits dans la Pyramide de Maslow est crucial pour qu’un être se développe sainement. Or, le besoin d’appartenance est l’un des piliers de cette pyramide (après la survie et la sécurité).
Mon second billet, lui, était davantage axé sur les bénéfices économiques et politiques d’une diaspora dans son pays d’accueil. Comme signalé précédemment, les migrants sont en permanence à la recherche de repères et cherchent par tous les moyens à retrouver des éléments culturels qui leur sont familiers. Le cas des Musulmans de France fut un intéressant sujet d’étude dans le sens où nous sommes dans ce cas-là en présence d’une diaspora à fort poids démographique et aux revendications culturelles marquées, qui divisent la population, entre polémiques politiques et opportunités économiques. Toutefois, les recherches prouvent que le marketing des grandes enseignes ne parvient pas – du moins pour l’instant – à leur donner l’avantage face aux commerçants de quartier. La demande est forte ; les opportunités, nombreuses, mais le chemin est épineux et les sensibilités, échaudées. Malgré une longue histoire commune, force est de constater que la France et l’Afrique du Nord peinent à trouver un terrain d’entente en termes d’accueil de migrants.
La lecture des autres articles de ce blogue et de leurs commentaires fut également fort enrichissante, en ce qu’elle a soulevé de nombreux points que je ne soupçonnais pas. L’implication des diasporas dans la recherche de la paix, ou au contraire, dans l’alimentation de la haine, furent par exemple des points qui, initialement, m’échappaient. Si j’avais une vague idée de certaines retombées sociales, le fait de voir mes collègues se pencher sur les conséquences économiques m’a poussée à me questionner davantage sur le phénomène de migration dans son ensemble. En tout temps, il me semble que les articles proposés témoignaient de recherches solides et se surpassaient en termes de diversité de sujets et d’intérêts.
Je terminerai donc comme je l’ai commencé, par des remerciements à tous les auteurs de ce blogue, ainsi qu’à tous nos lecteurs et commentateurs. La coordination, l’implication de chacun, le choix avisé d’outils adaptés, ont fait de cette expérience un succès indéniable. Je tiens également à remercier notre professeur qui nous a poussés à donner le meilleur de nous-même dans ce travail.
Ambre SIBUET-MASSON