Bonjour,
Avant ce travail, ma notion des diasporas était assez limitée, je connaissais la définition générale et avais un peu lu sur le sujet, mais je n’avais jamais réellement réfléchi au fait que la diaspora pouvait être abordée sous tous les angles sur lesquels nous avons travaillé. En effet, je crois que les choix de sujets de mon équipe étaient suffisamment diversifiés pour que les lecteurs puissent se dresser un portrait assez global certes, mais tout de même très complet de ce que représente une diaspora.
Vu la nature du cours, il nous semblait essentiel que la première catégorie pour les billets soit les affaires. Avec des sujets tels que le marketing ou la mode spécifique à certains groupes religieux, les quartiers chinois, le crime organisé comme vecteur de l’économie et l’impact des mouvements des personnes hautement scolarisées vers l’Occident, nous avons démontré comment il est possible pour un groupe d’orienter ses activités de manière à impacter son pays d’accueil que ce soit de manière positive ou pas.
La seconde catégorie, le développement international et l’action humanitaire (DIAH) nous est venue naturellement puisque la majorité de notre équipe complète présentement la maîtrise en gestion du DIAH. Avec des thèmes comme la santé, l’économie des pays en voie de développement, le genre, l’aide humanitaire et la consolidation de la paix, nous avons mis de l’avant la transversalité du DIAH ainsi que le rôle que les diasporas occupent dans ce processus.
La dernière catégorie de l’intégration nous apparaissait nécessaire puisque lorsque nous parlons de diasporas, nous parlons, entres autre, de cultures diverses s’entremêlant. Avec des sujets comme l’identité culturelle, l’homosexualité, l’acceptation / l’acculturation / l’assimilation / la déculturation ainsi que l’exemple du multiculturalisme au Canada, nous avons dresser le portrait de la diversité des groupes diasporiques et la manière dont ils s’intègrent ou tente de le faire dans leur pays d’accueil.
Pour ma part, le fait que j’ai pu travailler sur des sujets liés à la santé, un domaine qui m’intéresse grandement, m’a particulièrement plu. Mon billet sur la fuite des cerveaux des professionnels de la santé africains m’a permis de découvrir que près d’un cinquième des médecins employés dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) sont nés à l’étranger, proportion qui m’a paru très considérable. Diverses raisons poussent ces gens à migrer, entres autres, le revenu, la satisfaction de l’emploi, la sécurité sociale et avantages sociaux, etc. Ces professionnels ont été formés dans leur pays d’origine grâce au système éducatif subventionné par l’État. Lorsqu’ils quittent, la perte de capital humain dans lequel ont investit les pays en voie de développement est non négligeable. En l’occurrence, il existe des moyens d’atténuation de ces pertes qui doivent être mises en place par les gouvernements africains mais aussi les pays d’accueil.
D'ailleurs, avec mon billet sur l’état de santé des diasporas, spécifiquement du cas du VIH/sida et la diaspora africaine en Occident, j’ai tenté de démontré que cette population en est une à risque de contracter la maladie et ce, après son arrivée au Canada. L’African Black Diaspora Network on HIV and AIDS (ABDGN), présent dans plusieurs pays européens et au Canada, a comme mission de travailler au renforcement des interventions relatives à l’épidémie du VIH/sida et la discrimination qui en découle chez les communautés africaines/noires (hors-Afrique) dans la diaspora en utilisant une approche basée sur les droits. Il est donc aussi de la responsabilité des pays d’accueil de développer un plan politique et d’action afin de limiter et renverser l’épidémie chez ces populations.
En guise de conclusion, j’aimerais remercier mes collègues de m’avoir fait découvrir de nouvelles facettes de la diaspora. De plus, j’aimerais féliciter tous les étudiants du cours pour la réalisation de leur blogue puisque ce n’était pas chose facile de coordonner le travail avec de grandes équipes, mais aussi pour les billets forts intéressants qui ont étés écrits.
Marina Mognon-Loyer
Avant ce travail, ma notion des diasporas était assez limitée, je connaissais la définition générale et avais un peu lu sur le sujet, mais je n’avais jamais réellement réfléchi au fait que la diaspora pouvait être abordée sous tous les angles sur lesquels nous avons travaillé. En effet, je crois que les choix de sujets de mon équipe étaient suffisamment diversifiés pour que les lecteurs puissent se dresser un portrait assez global certes, mais tout de même très complet de ce que représente une diaspora.
Vu la nature du cours, il nous semblait essentiel que la première catégorie pour les billets soit les affaires. Avec des sujets tels que le marketing ou la mode spécifique à certains groupes religieux, les quartiers chinois, le crime organisé comme vecteur de l’économie et l’impact des mouvements des personnes hautement scolarisées vers l’Occident, nous avons démontré comment il est possible pour un groupe d’orienter ses activités de manière à impacter son pays d’accueil que ce soit de manière positive ou pas.
La seconde catégorie, le développement international et l’action humanitaire (DIAH) nous est venue naturellement puisque la majorité de notre équipe complète présentement la maîtrise en gestion du DIAH. Avec des thèmes comme la santé, l’économie des pays en voie de développement, le genre, l’aide humanitaire et la consolidation de la paix, nous avons mis de l’avant la transversalité du DIAH ainsi que le rôle que les diasporas occupent dans ce processus.
La dernière catégorie de l’intégration nous apparaissait nécessaire puisque lorsque nous parlons de diasporas, nous parlons, entres autre, de cultures diverses s’entremêlant. Avec des sujets comme l’identité culturelle, l’homosexualité, l’acceptation / l’acculturation / l’assimilation / la déculturation ainsi que l’exemple du multiculturalisme au Canada, nous avons dresser le portrait de la diversité des groupes diasporiques et la manière dont ils s’intègrent ou tente de le faire dans leur pays d’accueil.
Pour ma part, le fait que j’ai pu travailler sur des sujets liés à la santé, un domaine qui m’intéresse grandement, m’a particulièrement plu. Mon billet sur la fuite des cerveaux des professionnels de la santé africains m’a permis de découvrir que près d’un cinquième des médecins employés dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) sont nés à l’étranger, proportion qui m’a paru très considérable. Diverses raisons poussent ces gens à migrer, entres autres, le revenu, la satisfaction de l’emploi, la sécurité sociale et avantages sociaux, etc. Ces professionnels ont été formés dans leur pays d’origine grâce au système éducatif subventionné par l’État. Lorsqu’ils quittent, la perte de capital humain dans lequel ont investit les pays en voie de développement est non négligeable. En l’occurrence, il existe des moyens d’atténuation de ces pertes qui doivent être mises en place par les gouvernements africains mais aussi les pays d’accueil.
D'ailleurs, avec mon billet sur l’état de santé des diasporas, spécifiquement du cas du VIH/sida et la diaspora africaine en Occident, j’ai tenté de démontré que cette population en est une à risque de contracter la maladie et ce, après son arrivée au Canada. L’African Black Diaspora Network on HIV and AIDS (ABDGN), présent dans plusieurs pays européens et au Canada, a comme mission de travailler au renforcement des interventions relatives à l’épidémie du VIH/sida et la discrimination qui en découle chez les communautés africaines/noires (hors-Afrique) dans la diaspora en utilisant une approche basée sur les droits. Il est donc aussi de la responsabilité des pays d’accueil de développer un plan politique et d’action afin de limiter et renverser l’épidémie chez ces populations.
En guise de conclusion, j’aimerais remercier mes collègues de m’avoir fait découvrir de nouvelles facettes de la diaspora. De plus, j’aimerais féliciter tous les étudiants du cours pour la réalisation de leur blogue puisque ce n’était pas chose facile de coordonner le travail avec de grandes équipes, mais aussi pour les billets forts intéressants qui ont étés écrits.
Marina Mognon-Loyer