Ce travail visant à bâtir et animer un blogue en équipe fut enrichissant tout autant par le contenu que nous avons développé en s’intéressant aux diasporas et ce qui s’y rapporte, que par l’expérience de la collaboration à neuf personnes en utilisant toute une panoplie d’outils et de plateformes de communication. J’ai donc su, à travers ce projet, approfondir considérablement mes connaissances sur le sujet à l’étude, mais surtout développer des compétences interpersonnelles et acquérir une expérience supplémentaire de relations humaines.
Suite à la réalisation de notre blogue, je constate que la formation des diasporas est un phénomène complexe comportant de multiples facettes. Notre choix éditorial fut de se concentrer sur trois de ces facettes soit l’intégration, les aspects économiques et, puisqu’une forte majorité des membres de notre équipe étudient en gestion du développement international et de l’action humanitaire (DIAH), le rôle des diasporas dans le secteur du DIAH.
Dans un premier temps, je réalise que l’intégration des immigrants dans une nouvelle société constitue un défi de taille. Néanmoins, certains pays sont mieux adaptés que d’autre pour accueillir les nouveaux arrivants. Toutefois, certaines vulnérabilités peuvent miner l’intégration à de nouvelles sociétés. C’est le cas, en autre, des immigrants LGBT arrivant dans des pays où l’homosexualité est parfois mal vu ou parfois même un crime. On a pu aussi approfondir les menaces concernant l’identité culturelle des immigrants. Notre survol des différents aspects liés à l’intégration m’a permis de me faire une vision globale des enjeux individuelles et des enjeux de société liés à l’immigration et aux communautés culturelles.
Dans un deuxième temps, je comprends désormais plus amplement l’incidence des diasporas dans la sphère économique. Une fois qu’un certain niveau d’immigration est atteint et qu’une diaspora se forme, ce groupe devient un acteur de l’économie du nouveau pays. Partageant de nombreux points communs, les individus d’une diaspora sont parfois regrouper dans des segments de marché pour des fins marketings. L’étude des diasporas peut donc constituer un avantage concurrentiel pour certains domaines. Également, les diasporas participent activement à l’économie formelle, l’économie informelle et même l’économie illicite dans plusieurs sociétés et ce serait manquer de rigueur que de ne pas en tenir compte dans les analyses relatives à celles-ci.
Dans un troisième temps, nous avons cherchez à pousser notre réflexion pour aller au-delà des éléments culturels et économiques qui sont typiques dans les discussions sur le sujet des diasporas pour s’intéresser à comment les diasporas jouent un rôle dans le développement international et dans l’aide humanitaire. J’ai constaté qu’il existe des pouvoirs politiques et des pouvoirs de mobilisation puissants dans l’univers des diasporas qui permettent d’apporter un support et une aide aux pays d’origines des membres de ces dernières.
Suite à ce cheminement, je me permets de me questionner sur à quoi ressemblerait les politiques d’aide internationale d’organismes gouvernementaux tels que UKAID (Royaume-Uni), USAID (États-Unis) ou la défunte ACDI (Canada) si ces pays n’étaient pas hôte d’une si grande population immigrante.
Est-ce que le Nord aiderait autant le Sud, s’il n’y avait pas de diasporas du Sud au Nord ?
Finalement, pour conclure, je souhaite proposer une future piste de réflexion au sujet des diasporas. Dans les dernières semaines, plusieurs articles ont paru concernant la participation de ressortissants étrangers (Canadiens, Étatsuniens, Français, Britannique, etc.) dans le conflit armé en Syrie[1]. Outre l’aide des diasporas dans le développement et dans la réponse aux urgences, on constate ici une participation et un sympathisassions de la diaspora Syrienne, mais aussi de la diaspora musulmane envers les rebelles des groupes Al-Nusra et ISIS pour ne nommer que ceux-là. Il serait donc intéressant de creuser plus loin sur ce sujet pour comprendre ce qui motive ces personnes à se battre dans un pays qui n’est plus le leur ou même qui ne l’a jamais été.
Nicolas Marcotte
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Source :
[1] Move to curb foreign fighters in Syria (24 avril 2014), Al Jazeera, disponible en ligne à : http://www.aljazeera.com/news/middleeast/2014/04/move-curb-foreign-fighters-syria-2014424172354903949.html [Dernière consultation le 25 avril 2014]
Suite à la réalisation de notre blogue, je constate que la formation des diasporas est un phénomène complexe comportant de multiples facettes. Notre choix éditorial fut de se concentrer sur trois de ces facettes soit l’intégration, les aspects économiques et, puisqu’une forte majorité des membres de notre équipe étudient en gestion du développement international et de l’action humanitaire (DIAH), le rôle des diasporas dans le secteur du DIAH.
Dans un premier temps, je réalise que l’intégration des immigrants dans une nouvelle société constitue un défi de taille. Néanmoins, certains pays sont mieux adaptés que d’autre pour accueillir les nouveaux arrivants. Toutefois, certaines vulnérabilités peuvent miner l’intégration à de nouvelles sociétés. C’est le cas, en autre, des immigrants LGBT arrivant dans des pays où l’homosexualité est parfois mal vu ou parfois même un crime. On a pu aussi approfondir les menaces concernant l’identité culturelle des immigrants. Notre survol des différents aspects liés à l’intégration m’a permis de me faire une vision globale des enjeux individuelles et des enjeux de société liés à l’immigration et aux communautés culturelles.
Dans un deuxième temps, je comprends désormais plus amplement l’incidence des diasporas dans la sphère économique. Une fois qu’un certain niveau d’immigration est atteint et qu’une diaspora se forme, ce groupe devient un acteur de l’économie du nouveau pays. Partageant de nombreux points communs, les individus d’une diaspora sont parfois regrouper dans des segments de marché pour des fins marketings. L’étude des diasporas peut donc constituer un avantage concurrentiel pour certains domaines. Également, les diasporas participent activement à l’économie formelle, l’économie informelle et même l’économie illicite dans plusieurs sociétés et ce serait manquer de rigueur que de ne pas en tenir compte dans les analyses relatives à celles-ci.
Dans un troisième temps, nous avons cherchez à pousser notre réflexion pour aller au-delà des éléments culturels et économiques qui sont typiques dans les discussions sur le sujet des diasporas pour s’intéresser à comment les diasporas jouent un rôle dans le développement international et dans l’aide humanitaire. J’ai constaté qu’il existe des pouvoirs politiques et des pouvoirs de mobilisation puissants dans l’univers des diasporas qui permettent d’apporter un support et une aide aux pays d’origines des membres de ces dernières.
Suite à ce cheminement, je me permets de me questionner sur à quoi ressemblerait les politiques d’aide internationale d’organismes gouvernementaux tels que UKAID (Royaume-Uni), USAID (États-Unis) ou la défunte ACDI (Canada) si ces pays n’étaient pas hôte d’une si grande population immigrante.
Est-ce que le Nord aiderait autant le Sud, s’il n’y avait pas de diasporas du Sud au Nord ?
Finalement, pour conclure, je souhaite proposer une future piste de réflexion au sujet des diasporas. Dans les dernières semaines, plusieurs articles ont paru concernant la participation de ressortissants étrangers (Canadiens, Étatsuniens, Français, Britannique, etc.) dans le conflit armé en Syrie[1]. Outre l’aide des diasporas dans le développement et dans la réponse aux urgences, on constate ici une participation et un sympathisassions de la diaspora Syrienne, mais aussi de la diaspora musulmane envers les rebelles des groupes Al-Nusra et ISIS pour ne nommer que ceux-là. Il serait donc intéressant de creuser plus loin sur ce sujet pour comprendre ce qui motive ces personnes à se battre dans un pays qui n’est plus le leur ou même qui ne l’a jamais été.
Nicolas Marcotte
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Source :
[1] Move to curb foreign fighters in Syria (24 avril 2014), Al Jazeera, disponible en ligne à : http://www.aljazeera.com/news/middleeast/2014/04/move-curb-foreign-fighters-syria-2014424172354903949.html [Dernière consultation le 25 avril 2014]