Bonjour à tous,
Je tiens à remercier premièrement, mes camarades de travail qui ont alimenté ce blogue de billets extrêmement intéressants, ainsi que toutes les personnes qui ont consulté notre blogue pour lire nos billets et/ou pour laisser un commentaire.
Ce travail a été vraiment enrichissant car j’ai pu en apprendre beaucoup sur le rôle des diasporas dans le développement économique et l’action humanitaire dans leur pays d’origine mais aussi de leur impact socio-économiques dans leur pays hôte. Nous avons su aborder des sujets divers et variés tels que les menaces au processus identitaire des réfugiés, la domination économique de diaspora dans leur pays d’accueil, l’essor de nouveaux segments de marchés grâce aux diasporas, la capacité des diasporas à prévenir les génocides, l’augmentation du phénomène de féminisation migratoire etc.
Donc, le blogue m’a vraiment permis d’élargir mes connaissances et également d’avoir l’occasion de faire des recherches dans un domaine qui me passionne : celui de l’action humanitaire. L’apport économique d’une diaspora dans son pays d’origine est relativement évident mais lorsqu’il s’agit de reconnaitre le rôle d’une diaspora dans le processus de son paix, cela devient plus complexe. C’est en faisant des recherches globales sur la diaspora et l’action humanitaire que je suis tombée sur une mine d’informations concernant leur rôle dans la consolidation de la paix.
C’était un sujet extrêmement intéressant à aborder, d’autant plus, qu’il réaffirme une des tendances actuelles dans le développement international et l’action humanitaire : celle de la nécessité d’avoir une approche holistique et systémique. En effet, un des reproches que l’on fait beaucoup aux acteurs du développement et de l’humanitaire c’est de travailler en vase clos. Ils ne communiquent pas et ne collaborent pas entre eux ce qui résulte en une duplication des efforts et des ressources (humaines, financières et matérielles) et donc à un manque d’efficacité et d’efficience dans les projets car ils n’ont pas une vue d’ensemble.
Comme nous l’avons vu dans les billets « la diaspora et l’aide humanitaire » et « le rôle de la diaspora dans la consolidation de la paix » la diaspora dispose de compétences et de connaissances uniques car elle a un pied dans le pays hôte et un pied dans le pays d’origine. En effet, la diaspora est plus à même de comprendre le contexte culturel, politique, et socio-économique de son pays d’origine que n’importe qui d’autre. Etant donné que la grande majorité des interventions humanitaires et développementales sont dirigées par des organisations occidentales, impliquer des membres de la diaspora dans la planification, la conception et l’exécution de ces opérations est une plus-value non négligeable.
Donc, reconnaître le rôle qu’une diaspora a à jouer dans le développement économique ou l’aide humanitaire de son pays d’origine est donc une des façons de répondre à ce manque d’efficacité et aussi de favoriser une meilleure appropriation locale des opérations.
Je tiens à remercier premièrement, mes camarades de travail qui ont alimenté ce blogue de billets extrêmement intéressants, ainsi que toutes les personnes qui ont consulté notre blogue pour lire nos billets et/ou pour laisser un commentaire.
Ce travail a été vraiment enrichissant car j’ai pu en apprendre beaucoup sur le rôle des diasporas dans le développement économique et l’action humanitaire dans leur pays d’origine mais aussi de leur impact socio-économiques dans leur pays hôte. Nous avons su aborder des sujets divers et variés tels que les menaces au processus identitaire des réfugiés, la domination économique de diaspora dans leur pays d’accueil, l’essor de nouveaux segments de marchés grâce aux diasporas, la capacité des diasporas à prévenir les génocides, l’augmentation du phénomène de féminisation migratoire etc.
Donc, le blogue m’a vraiment permis d’élargir mes connaissances et également d’avoir l’occasion de faire des recherches dans un domaine qui me passionne : celui de l’action humanitaire. L’apport économique d’une diaspora dans son pays d’origine est relativement évident mais lorsqu’il s’agit de reconnaitre le rôle d’une diaspora dans le processus de son paix, cela devient plus complexe. C’est en faisant des recherches globales sur la diaspora et l’action humanitaire que je suis tombée sur une mine d’informations concernant leur rôle dans la consolidation de la paix.
C’était un sujet extrêmement intéressant à aborder, d’autant plus, qu’il réaffirme une des tendances actuelles dans le développement international et l’action humanitaire : celle de la nécessité d’avoir une approche holistique et systémique. En effet, un des reproches que l’on fait beaucoup aux acteurs du développement et de l’humanitaire c’est de travailler en vase clos. Ils ne communiquent pas et ne collaborent pas entre eux ce qui résulte en une duplication des efforts et des ressources (humaines, financières et matérielles) et donc à un manque d’efficacité et d’efficience dans les projets car ils n’ont pas une vue d’ensemble.
Comme nous l’avons vu dans les billets « la diaspora et l’aide humanitaire » et « le rôle de la diaspora dans la consolidation de la paix » la diaspora dispose de compétences et de connaissances uniques car elle a un pied dans le pays hôte et un pied dans le pays d’origine. En effet, la diaspora est plus à même de comprendre le contexte culturel, politique, et socio-économique de son pays d’origine que n’importe qui d’autre. Etant donné que la grande majorité des interventions humanitaires et développementales sont dirigées par des organisations occidentales, impliquer des membres de la diaspora dans la planification, la conception et l’exécution de ces opérations est une plus-value non négligeable.
Donc, reconnaître le rôle qu’une diaspora a à jouer dans le développement économique ou l’aide humanitaire de son pays d’origine est donc une des façons de répondre à ce manque d’efficacité et aussi de favoriser une meilleure appropriation locale des opérations.
Pour conclure sur ce blogue, je tenais à ouvrir sur un autre sujet. Nous avons discuté dans nos billets de migrations volontaires vers des pays incarnant une vie meilleure (travail, éducation et services de santé), et des migrations forcées donc de réfugiés fuyant principalement les conflits dans leur pays d’origine. Cependant, il existe depuis plusieurs années une nouvelle catégorie de réfugiés dont nous n’avons pas parlé mais qui continuera de s'agrandir dans les prochaines années, c'est celle des réfugiés climatiques.
Un réfugié climatique « désigne l’ensemble des personnes qui ont été forcées de quitter leur domicile pour des raisons liées au changement climatique ». [1] Selon l’Organisation internationale pour les migrations, ces réfugiés climatiques pourraient concerner entre 200 millions et un milliard d’individus d’ici 2050. [2] De plus, « les événements climatiques sont aujourd’hui l’un des premiers facteurs de migration » [3]
À titre d’exemple, menacé par la montée des eaux un habitant des îles Kiribati avait demandé à la Nouvelle Zélande de lui octroyer le statut de réfugié climatique en Septembre 2013. [4] C'était la première fois qu'une telle demande était faite. Cependant, celle-ci a été refusée car le statut de réfugié climatique n’existe pas dans le droit international. [5] On peut véritablement s’attendre à ce que ce type de demande augmente rapidement étant donné le réchauffement climatique. Cependant, pour beaucoup, amender le statut de réfugié dans la Convention de Genève de 1951, n’apparait pas comme une option viable. [6]
À défaut d’un devoir juridique, nous avons un devoir moral de trouver une solution pour ces millions d’individus amenés à quitter leur pays dans les prochaines années à venir. Comment pourrons-nous donc répondre à l’augmentation des réfugiés climatiques ?
Mathilde Buchet
Sources :
[1] « Les réfugiés climatiques, ces oubliés du droit international », par Hélène Pillon, disponible en ligne à http://www.lexpress.fr/actualite/monde/les-refugies-climatiques-ces-oublies-du-droit-international_1302973.html
(dernière consultation le 21 avril 2014)
[2] « Protéger les victimes du changement climatique », par Isidore Kwandja Ngembo, disponible en ligne à http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2014-01-27-climat#nb2
(dernière consultation le 21 avril 2014)
[3] Voir supra, note 1
[4] « Ioane Teitiota sera-t-il le premier réfugié climatique ? », par Laetitia Van Eeckhout, disponible en ligne à http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/10/22/ioane-teitiota-sera-t-il-le-premier-refugie-climatique_3501009_3216.html
(dernière consultation le 21 avril 2014)
[5] Voir supra, note 1
[6] Voir supra, note 1
Un réfugié climatique « désigne l’ensemble des personnes qui ont été forcées de quitter leur domicile pour des raisons liées au changement climatique ». [1] Selon l’Organisation internationale pour les migrations, ces réfugiés climatiques pourraient concerner entre 200 millions et un milliard d’individus d’ici 2050. [2] De plus, « les événements climatiques sont aujourd’hui l’un des premiers facteurs de migration » [3]
À titre d’exemple, menacé par la montée des eaux un habitant des îles Kiribati avait demandé à la Nouvelle Zélande de lui octroyer le statut de réfugié climatique en Septembre 2013. [4] C'était la première fois qu'une telle demande était faite. Cependant, celle-ci a été refusée car le statut de réfugié climatique n’existe pas dans le droit international. [5] On peut véritablement s’attendre à ce que ce type de demande augmente rapidement étant donné le réchauffement climatique. Cependant, pour beaucoup, amender le statut de réfugié dans la Convention de Genève de 1951, n’apparait pas comme une option viable. [6]
À défaut d’un devoir juridique, nous avons un devoir moral de trouver une solution pour ces millions d’individus amenés à quitter leur pays dans les prochaines années à venir. Comment pourrons-nous donc répondre à l’augmentation des réfugiés climatiques ?
Mathilde Buchet
Sources :
[1] « Les réfugiés climatiques, ces oubliés du droit international », par Hélène Pillon, disponible en ligne à http://www.lexpress.fr/actualite/monde/les-refugies-climatiques-ces-oublies-du-droit-international_1302973.html
(dernière consultation le 21 avril 2014)
[2] « Protéger les victimes du changement climatique », par Isidore Kwandja Ngembo, disponible en ligne à http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2014-01-27-climat#nb2
(dernière consultation le 21 avril 2014)
[3] Voir supra, note 1
[4] « Ioane Teitiota sera-t-il le premier réfugié climatique ? », par Laetitia Van Eeckhout, disponible en ligne à http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/10/22/ioane-teitiota-sera-t-il-le-premier-refugie-climatique_3501009_3216.html
(dernière consultation le 21 avril 2014)
[5] Voir supra, note 1
[6] Voir supra, note 1