Depuis les dernières années, nous pouvons constater une baisse du taux de prévalence du VIH dans plusieurs régions d’Afrique, particulièrement chez les enfants. De plus, le nombre de personnes ayant accès aux traitements antirétroviraux s’accroit ce qui provoque une baisse régulière des décès liés au sida et un renforcement des efforts visant à prévenir les nouvelles infections [1]. Par contre, les taux de prévalence sont toujours très élevés au sein de plusieurs communautés africaines établies dans d’autres régions du monde. Nous étudierons ici le cas des Africains au Canada.
De nos jours, d’après la Banque Mondiale, la diaspora africaine comporte un mélange de migrants volontaires et forcés de 140 millions d’Africains de la région subsaharienne se trouvant dans l’hémisphère ouest [2]. Selon un rapport du Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, en 2002, le Canada comptait environ 56 000 personnes vivant avec le VIH/sida. Il était estimé qu’environ 7 % à 10 % des personnes infectées du VIH au Canada étaient d’origine africaine alors que ces dernières représentaient seulement 2,2 % de la population canadienne [3]. Contrairement au mythe voulant que la grande majorité des cas d’infection soit importée par les immigrants, dans environ 59 % des cas, la transmission du VIH à des personnes d’origine africaine vivant au Canada s’était produite après leur arrivée [4].
Il importe de noter que l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) procède à des évaluations sanitaires avant le départ vers les pays de réinstallation. C’est à la demande des États qui accueillent des migrants que le programme mondial d’évaluations s’installe afin de réduire et de mieux gérer les incidences de la mobilité des populations sur la santé publique des pays d’accueil, de faciliter l’intégration des migrants en dépistant les maladies et en prenant en charge les dépenses afférentes et fournir des informations sur l’état de santé des migrants [5]. Par ailleurs, l’OIM « collabore avec la communauté internationale pour préserver la dignité et le bien-être des migrants, promouvoir la compréhension des questions de migration, encourager le développement économique et social, et répondre aux besoins opérationnels croissants en matière de gestion des migrations. » [6]
Pour sa part, l’African Black Diaspora Global Network on HIV and AIDS (ABDGN), créé à Toronto en 2006, vise les mêmes buts généraux que ceux nommés précédemment, mais dans le contexte des populations migrantes africaines et noires (hors-Afrique). Sa mission est de travailler au renforcement des interventions relatives à l’épidémie du VIH/sida et la discrimination qui en découle chez les communautés africaines/noires dans la diaspora en utilisant une approche basée sur les droits. [7]
De nos jours, d’après la Banque Mondiale, la diaspora africaine comporte un mélange de migrants volontaires et forcés de 140 millions d’Africains de la région subsaharienne se trouvant dans l’hémisphère ouest [2]. Selon un rapport du Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, en 2002, le Canada comptait environ 56 000 personnes vivant avec le VIH/sida. Il était estimé qu’environ 7 % à 10 % des personnes infectées du VIH au Canada étaient d’origine africaine alors que ces dernières représentaient seulement 2,2 % de la population canadienne [3]. Contrairement au mythe voulant que la grande majorité des cas d’infection soit importée par les immigrants, dans environ 59 % des cas, la transmission du VIH à des personnes d’origine africaine vivant au Canada s’était produite après leur arrivée [4].
Il importe de noter que l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) procède à des évaluations sanitaires avant le départ vers les pays de réinstallation. C’est à la demande des États qui accueillent des migrants que le programme mondial d’évaluations s’installe afin de réduire et de mieux gérer les incidences de la mobilité des populations sur la santé publique des pays d’accueil, de faciliter l’intégration des migrants en dépistant les maladies et en prenant en charge les dépenses afférentes et fournir des informations sur l’état de santé des migrants [5]. Par ailleurs, l’OIM « collabore avec la communauté internationale pour préserver la dignité et le bien-être des migrants, promouvoir la compréhension des questions de migration, encourager le développement économique et social, et répondre aux besoins opérationnels croissants en matière de gestion des migrations. » [6]
Pour sa part, l’African Black Diaspora Global Network on HIV and AIDS (ABDGN), créé à Toronto en 2006, vise les mêmes buts généraux que ceux nommés précédemment, mais dans le contexte des populations migrantes africaines et noires (hors-Afrique). Sa mission est de travailler au renforcement des interventions relatives à l’épidémie du VIH/sida et la discrimination qui en découle chez les communautés africaines/noires dans la diaspora en utilisant une approche basée sur les droits. [7]
Il est donc suggéré pour les pays comportant une grande proportion de population des diasporas africaines/noires de développer un plan politique et d’action afin de limiter et renverser l’épidémie chez ces populations [8]. À votre avis, devrait-il incomber aux pays d’accueil une plus grande part de responsabilité quant à la promotion de la santé des diasporas au sein de leurs pays sachant que ces populations sont souvent marginalisées ?
Marina Mognon-Loyer
Marina Mognon-Loyer